Conséquences des réfrigérants à haut PRG (potentiel de réchauffement global)

L’Union européenne entend réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80 à 95 % d’ici 2050 par rapport à 1990. À cette fin, elle veut avoir atteint une réduction de 72 à 73 % des émissions de gaz à effet de serre autres que le CO2 d’ici 2030. Les gaz « F » (gaz à effet de serre fluorés) relèvent de cette catégorie.

Conséquence de cette proposition ? Les installations dont le PRG (potentiel de réchauffement global, calculé comme le potentiel de réchauffement de la terre sur 100 ans de 1 kg de gaz par rapport à 1 kg de CO2) est plus élevé seront contrôlées plus fréquemment, car elles sont les plus polluantes et seront donc interdites.

Nous citons l’extrait suivant de la proposition soumise :
« En outre, la recharge des équipements de réfrigération existants par une charge de plus de 5 tonnes équivalent CO2 d'un HFC à PRP très élevé (> 2500) ne sera plus autorisée à partir de 2020, car des fluides frigorigènes plus appropriés, à plus haute efficacité énergétique et à plus faible PRP et n'exigeant que peu d'adaptations sont déjà largement disponibles sur le marché. »

Ce n’est qu’une des mesures qui seront prises dans le cadre de l’objectif proposé, mais elle pourrait signifier une augmentation du prix de revient. Le prix du R404 et du R507, en particulier, augmentera à l’avenir, en raison de leurs valeurs élevées de PRG et de leur nocivité pour l’environnement.